La création de la ZAC (Zone d’aménagement concerté) d’Europacity a été validée par la cour administrative d’appel de Versailles. Cette validation permet à Europacity de construire le complexe de commerce et de loisirs sur le territoire de Gonesse (Val-d’Oise). Cependant, les opposants ne comptent pas en rester là.
Le complexe de commerces et de loisirs d’Europacity devrait être construit sur des terres agricoles qui s’étendent entre l’aéroport du Bourget et celui de Roissy-Charles-de-Gaulle. Les opposants à ce projet controversé ne baissent pas les bras pour autant. Ils comptent, en effet, pourvoir cette décision en cassation puisqu’elle est totalement contraire au droit de l’environnement, selon la déclaration de l’avocat d’associations écologistes, Etienne Ambroselli.
À titre de rappel, les opposants ont saisi le tribunal administratif de Cergy-Pontoise qui avait annulé l’arrêté préfectoral créant la ZAC en raison des lacunes que comportait l’étude d’impact. La société Grand Paris Aménagement et l’État ont ensuite fait appel de la décision et la juridiction de Versailles a donc tranché en leur faveur.
Au vu des conclusions divergentes de la cour de Versailles et du tribunal de Pontoise, Etienne Ambroselli se dit stupéfait de leur justification. En effet, si la première estime que les analyses des émissions nocives pouvant être engendrées par les nombreux déplacements des touristes vers Europacity n’étaient pas à inclure dans l’étude d’impact, le second considère ces analyses comme insuffisantes.
Si de son côté, Jean-Pierre Blazy, maire PS de Gonesse, considère cette décision comme une excellente nouvelle, le président du Collectif pour le Triangle de Gonesse, Bernard Loup, pense bien poursuivre la bataille juridique malgré cette décision surprenante.
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